mardi 23.04.24 > mardi 31.12.24
Histoires de sport(s) : un marathon littéraire
Exposition numèrique
Alliance Française de Paris, Ambassade de la République de Slovénie à Paris, Centre Culturel Irlandais, Colegio de España, Forum Culturel Autrichien, Goethe-Institut Paris, Institut Cervantes Paris, Institut Français, Institut Liszt, Istituto Italiano di Cultura, Institut Polonais de Paris, Maison de la Culture du Japon à Paris.
Tonio Schachinger : « Nicht wie ihr »
Kremayr & Scheriau, 2020, pas encore traduit
Tonio Schachinger nous partage sa passion pour le football, un milieu qu’il connaît parfaitement et décrit avec précision. Avec son style humoristique et original, marqué par un langage singulier, le jeune auteur autrichien a conquis le lectorat germanophone dès son premier roman, « Nicht wie ihr ».
Schachinger brosse un tableau captivant du monde du football professionnel, tout en en dévoilant les aspects les plus sombres. Il aborde des thématiques telles que le racisme quotidien, la pression immense exercée sur les joueurs et le langage manipulateur des médias. Avec justesse et perspicacité, il invite ses lecteurs à une réflexion sur les relations interpersonnelles et la société actuelle. (Nominé au Prix du livre allemand 2019).
Peter Handke: « L’angoisse du gardien de but au moment du penalty »
Gallimard, 1972, Traduction : Anne Gaudu
Un ancien gardien de but se croit licencié de l’entreprise où il travaille et il quitte tout. Son errance finit par se transformer en vraie fuite après qu’il a étranglé une caissière de cinéma. Il va se livrer à de gratuites et dangereuses extravagances, jusqu’au jour où il assiste à un match de football au cours duquel le gardien de but réussit à arrêter un penalty : sa peur va alors être jugulée. Cet itinéraire intérieur, aux fausses allures de roman policier, permet à Peter Handke de démontrer sa maîtrise.
Daniel Glattauer: « L’Art de ne pas rompre »
Éditions Grasset, 2015, Traduction : Anne-Sophie Anglaret
Joana et Valentin se sont rencontrés dans les profondeurs bleues de l’océan. Des années plus tard, et parents de deux enfants, leur relation bat de l’aile. Les joutes verbales fusent tel un orage tropical, les reproches pleuvent et l’incompréhension s’installe. Acculés comme deux boxeurs dans un coin du ring, ils ne semblent plus avoir d’autre choix que de se battre.
Dans l’espoir de sauver leur amour en perdition, Joana et Valentin se tournent vers un thérapeute, un arbitre impartial dans ce combat conjugal. Mais à peine entrés dans son cabinet, ils recommencent leurs querelles, chacun essayant de rallier le thérapeute à sa cause en pointant du doigt les défauts de l’autre. Ce dernier leur propose quelques exercices pour renouer le dialogue, mais en vain. Soudain, son téléphone sonne. Il s’excuse et sort du bureau.
Peu de temps après, il revient, l’air absent, et lance une question qui fait vaciller les fondations de leur couple : « Pourquoi ne vous séparez-vous pas simplement ? ». Cette suggestion, tel un uppercut en plein visage, les force à prendre du recul et à reconsidérer leur situation.
Ils comprennent que leur relation vaut la peine d’être sauvée et que ce combat ne doit pas se solder par une défaite.
À savoir
Une sélection internationale, conçue par le réseau EUNIC Paris Bibliothèques et soutenue par le FICEP :
http://eunicparis-bibliotheques.eu