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    Paul Celan

    Corona

    Découvrez notre nouvelle série Poème hebodmadaire sur nos réseaux de social media qui présente – tous les mardi – un nouveau poème pour apporter de la poésie dans vos maisons!
    Poèmes hebdomadaires // Friedericke Mayröcker 
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    📝 Poèmes hebdomadaires // Paul Celan

    Voilà, un poème de Paul Celan – d’un côté parce qu’on fêterait ses 100 ans cette année, de l’autre car ce poème porte un nom omniprésent aujourd’hui: Corona, publié en 1952 dans son deuxième recueil de poésie « Pavot et Mémoire ». Bien sûr que le titre ne renvoie pas au virus, mais probablement à l’astérisme du Corona. Certes, la poésie de Celan révèle toujours les crimes de la Shoah. Toutefois, elle laisse porte-ouverte aux associations et peut être liée à l’actualité.

    Paul Celan (23 novembre 1920 – 20 avril 1970) est un poète et traducteur roumain de langue allemande, né Paul Pessach Antschel au sein d’une famille juive allemande à Cernăuți – Roumanie -, l’ancienne Czernowitz, et naturalisé français en 1955. C’est peut être le plus grand poète de langue allemande de l’après-guerre, composant une œuvre absolument novatrice, consciente de venir après l’événement majeur de l’extermination des juifs d’Europe.

    Pendant la deuxième guerre mondiale, ses parents sont envoyés dans un camp d’internement en Transnistrie où ils meurent. Paul Celan, lui, est envoyé dans un camp de travail forcé en Moldavie. Après la liberation, il change son nom en Paul Aurel, Paul Ancel, et finalement Paul Celan, et vit à Bucarest comme traducteur et éditeur.
    En 1947, il quitte la Roumanie pour Vienne en Autriche où il vit plusieurs années en tant que « Displaced person ». Il publie son premier livre « Le sable des urnes ». Il s’installe finalement à Paris, occupant la fonction de lecteur d’allemand et de traducteur à l’ENS.
    En 1952, il épouse l’artiste Gisèle de Lestrange, à qui il écrit plus de 700 lettres en 19 ans. Cette correspondance a été publiée en 2001 grâce à l’aide de son fils Eric. Il avait aussi une correspondance conséquente avec une autre femme qu’il aimait : il s’agit de Ingeborg Bachmann. (correspondance publiée en allemand en août 2008 par l’éditeur Suhrkamp sous le titre Herzzeit). Dans la nuit du 19 au 20 avril 1970, Paul Celan met fin à sa vie. Il se jette dans la Seine depuis le pont Mirabeau.

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    Source: www.unjourunpoeme.fr

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