Vernissage le samedi 9 mars à 19H
Le projet Canōgraphie consiste à saisir par un procédé appelé « light painting » (exposition photographique de longue durée) les gestes naturels d’une chanteuse équipée de manchettes lumineuses fixées à ses avant-bras.
Chanter (en latin : canō, « je chante ») et dessiner (en grec : graphein, « écrire, dessiner ») se fondent en une seule action. Ainsi est représenté graphiquement ce qu’exprime le corps chantant, tandis que l’artiste vocale conserve la posture naturelle dont elle a besoin pour exprimer son art.
Le négatif des prises de vues photographiques dépeint un graphisme noir sur fond blanc qui rappelle la gestuelle de la calligraphie contemporaine.
Lors du vernissage de cette exposition, Pia Imbar va interpréter des airs et Lieder de Puccini, Mozart, Schubert et Rossini, et fera une démonstration en direct du procédé canōgraphique à l’aide des manchettes lumineuses.
http://www.piaimbar.com/canographie_fr.html
Pia Imbar
L’artiste franco-autrichienne Pia Imbar est née en 1981 à Salzbourg. Elle a été dès son enfance empreinte de l’univers de la bande dessinée par le biais de son père Jean-Gérard Imbar, scénariste romancier ayant travaillé entre autres avec des dessinateurs tels que Jean-Louis Hubert et André Chéret.
Ses premiers dessins ont surtout été influencés par l’environnement de sa famille maternelle : sa ville natale, la nature, l’architecture -surtout baroque-, et la musique.
Son approche du dessin a été très marquée par la rencontre avec Zygmunt Januszewski lors de classes d’illustrations proposées au sein de l’Académie Internationale d’Été de Salzbourg.
Pia Imbar a obtenu son diplôme de scénographie à l’Université Mozarteum de Salzbourg après avoir suivi les enseignements de Herbert Kapplmüller puis de Henrik Ahr. Elle aime percevoir l’énergie intrinsèque d’un lieu et tente de la valoriser en développant une forme architecturale plastique en harmonie avec son environnement spatial.
Son intention principale est de jeter un pont entre les deux formes d’expression artistique que sont le dessin et le chant. Par exemple, elle cherche à explorer comment intégrer le dessin au chant et à l’action scénique du chanteur. Ou comment le dessin devient un moyen de représentation de sa perception intéroceptive durant le chant. Une pratique régulière de la méditation et de différentes techniques de respirations enrichit cette exploration.
Étant mezzo-soprano, Pia Imbar a développé sa technique vocale d’abord au Conservatoire de Musique d’Orléans, puis à la Sommerakademie du Mozarteum de Salzbourg, et enfin, depuis quelques années, par des cours particuliers.
Elle a étudié auprès de Daphne Corregan (soprano), Christophe Lizère (baryton), Corinne Sertillanges (soprano), Dania Rodriguez (soprano), Michaela Schuster (mezzo-soprano), Katja Ruthenberg (alto) et Dilay Girgin (soprano).
Son répertoire est principalement constitué d’airs opéras (Carmen, G. Bizet ; Donna Elvira, Cherubino, W.A. Mozart ; Rosina, G. Rossini ; Azucena, G. Verdi ; Dalila, C. Saint-Saëns ; Malika, L. Delibes ; Giulio Cesare, G.F. Handel). Elle interprète également des œuvres de Gounod, Schubert, Schumann, Brahms, Bach, Bellini, Fauré, Purcell, Monteverdi, Ravel, Mendelssohn et Debussy.
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Festival du Bruit qui pense, Hôtel de ville de Louveciennes
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Adresse : Louveciennes
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