samedi 18.09.21 > samedi 04.12.21
KIKI KOGELNIK – Une vie sans art est une vie insensée
Le Printemps de Septembre
Première monographie en France de Kiki Kogelnik dans un établissement public, l’exposition au « BBB centre d’art » Toulouse est une entrée inédite dans le travail de l’artiste autrichienne, concentrée sur sa pratique au long cours du dessin. Son engagement artistique, vital, est ancré dans plus de quarante ans de pratique. L’émancipation ou l’assujettissement, en particulier des femmes, dans une société technicienne, en est la question fondamentale. Les voies artistiques qu’elle a explorées témoignent d’un positionnement et d’une pensée subversives et ironiques, douloureuses et libératoires. D’autres oeuvres seront également visibles dans d’autres lieux du festival Printemps de Septembre: aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse et à Trentotto.
Co-commissaires : David Lemaire (Directeur du musée des Beaux-arts de la Chaux-de-Fonds en Suisse) et Cécile Poblon (directrice du BBB)
Kiki Kogelnik est une plasticienne autrichienne, établie aux États-Unis. Elle est née le 22 janvier 1935 à Graz et décédée le 1er février 1997 à Vienne, à l’âge de 62 ans.
Dans les années 1960, sur une scène artistique majoritairement masculine, l’artiste autrichienne Kiki Kogelnik n’a cessé d’interroger le corps, alliant féminisme et technologie. Née à Graz, Kiki Kogelnik suit des études d’art à Vienne entre 1954 et 1958. Elle réalise des œuvres abstraites aux côtés des artistes Maria Lassnig et Arnulf Rainer mais se sent peu en phase avec l’expressionnisme abstrait.
Sur les conseils de Sam Francis, elle emménage en début des années 60 à New York. Elle y fait la connaissance des figures emblématiques du Pop art américain : Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Robert Rauschenberg. Kiki Kogelnik se porte alors vers la figuration et réalise des peintures, dessins et installations à l’esthétique pop.
L’Amérique représente le pendant inverse de ce que Kiki Kogelnik a connu jusqu’alors en Autriche, encore fortement marquée économiquement par la Seconde Guerre mondiale. New York est l’emblème de la consommation de masse, fascinée par cette société de consommation désincarnée, elle interroge le corps social, politique et intime en capturant les contours de corps humains.
À savoir
Ouverture le samedi 18 septembre à 12h, vernissage à 15h
Du mercredi au dimanche de 12h à 18h
(L’exposition se poursuivra jusqu’au 4 décembre 2021 du mercredi au samedi de 14h à 18h)
Entrée libre