Auteur/autrice : Siegrid Bigot-Baumgartner

Dans le cadre de sa participation à la Biennale de Lyon, l’artiste Liesl Raff, qui vit en Autriche, parlera de sa pratique artistique dans un « Artist Talk » avec Daniel Hug. La discussion aura lieu en anglais (sans traduction). Une collaboration avec la Biennale de Lyon et le Goethe Institut Lyon.

A propos de Liesl Raff 

À travers une réflexion sur la sérialité et la plasticité, le travail sculptural de Liesl Raff explore les notions de relations humaines, de liens sociaux et de rôles comportementaux. Ces questionnements sont rendus transparents par le choix et la composition de matériaux particuliers, tels que le latex, utilisé aussi bien pour la peinture, comme un liquide appliqué sur les murs, que pour la sculpture, comme une forme solidifiée pour créer des objets. Les installations de l’artiste invitent à l’interaction physique et à l’expérimentation collective.

Une coopération du FCA avec l’Institut Goethe Lyon et La Biennale de Lyon.

https://www.labiennaledelyon.com/

Intitulée « Les voix des fleuves Crossing the water », la 17e édition de la Biennale de Lyon invite les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement. Les artistes autrichien.ne.s ou basé.e.s en Autriche Robert Gabris, Liesl Raff, Hans Schabus et Healthy Boy Band feat. Public Possession font partie de l’édition actuelle de la Biennale de Lyon.

• Robert Gabris 

À travers le dessin, l’installation, la performance et la vidéo, le travail artistique de Robert Gabris explore, à partir de la représentation et de la perception du corps, les questions d’identité, de fluidité et d’hybridité. En tant qu’artiste rom et queer, Robert Gabris s’interroge sur les mécanismes de marginalisation et d’exclusion, en développant une critique postcoloniale des structures institutionnelles.
Par opposition au système capitaliste et patriarcal, il cherche à inventer des espaces inclusifs, sensibles et ouverts, qui célèbrent la diversité du vivant et la variété des émotions.

• Liesl Raff 

À travers une réflexion sur la sérialité et la plasticité, le travail sculptural de Liesl Raff explore les notions de relations humaines, de liens sociaux et de rôles comportementaux. Ces questionnements sont rendus transparents par le choix et la composition de matériaux particuliers, tels que le latex, utilisé aussi bien pour la peinture, comme un liquide appliqué sur les murs, que pour la sculpture, comme une forme solidifiée pour créer des objets. Les installations de l’artiste invitent à l’interaction physique et à l’expérimentation collective.

>> A ne pas manquer : Artist Talk de Liesl Raff avec Daniel Hug en anglais le mercredi 18 septembre 2024 à 16h à Lyon

• Hans Schabus 

Les installations sculpturales et architecturales de Hans Schabus résultent d’une expérience très personnelle des lieux et des contextes d’exposition. L’artiste questionne les relations entre les œuvres et leurs environnements, en utilisant des matériaux inattendus ou en jouant avec des circonstances improbables. Par des actes radicaux — creuser, combler, ceinturer, couper —, Hans Schabus déstructure et restructure l’espace, modifiant les repères et les déplacements du public et proposant une perception nouvelle des sites d’exposition.

• Healthy Boy Band feat. Public Possession 

Fondé par les chefs Lukas Mraz, Philip Rachinger et Felix Schellhorn, le Healthy Boy Band a développé une pratique à l’intersection de la cuisine et de l’expression visuelle, entre la restauration rapide et la haute cuisine, l’installation participative et la performance collective. Fondateurs du magazine Healthy Times, créateurs d’une eau de ski à base de neige fondue et de sirop de framboise, organisateurs d’une soirée Goat Save The Queen proposant une série de plats à base de chèvre, le groupe encourage l’indétermination et l’improvisation dans ses activités pluridisciplinaires. Avec son penchant pour la collaboration et le partage, le collectif invite souvent des artistes, des designers, des photographes, des musiciens et des chefs à se réunir et à se pencher sur les notions d’originalité, de copie, d’influence et de diversité dans le monde culinaire et artistique.

À propos de la 17e édition de la Biennale de Lyon

Pour ce projet, nous prenons appui sur la géographie naturelle et humaine du territoire comme sur l’esprit des nouveaux lieux de la Biennale, les Grandes Locos ou encore la Cité Internationale de la Gastronomie. Ces sites, dont le macLYON est le plus lié historiquement à la Biennale, sont traversés par la question des relations et de l’accueil de l’autre. Ils incarnent l’histoire, la diversité, l’invention de pratiques de communauté. Leurs murs, qui portent encore les traces de celles et ceux qui y ont travaillé, habité, vécu, convoquent des rituels de convivialité et des façons d’être et de faire ensemble.

Les artistes font résonner les voix singulières de ces lieux, leurs récits comme leurs caractéristiques sociales. Ces lieux de construction et de réparation, de soin et d’hospitalité, d’attention à l’autre dévoilent autant de destins que de formes de relations, traditionnelles, inventées, espérées.

Si l’alterité est parfois un risque, nous pensons qu’il s’agit d’un risque nécessaire, la chance de la découverte, le sel de la vie. Les fleuves et cours d’eau charrient ces récits d’échanges et de rencontres, de produits rares tel le sel, de conquêtes et de découvertes, des histoires duales, où la relation à l’autre peut prendre des tours et détours variés, de la contestation à la confluence. L’espoir à revendiquer, c’est l’espace du débat et de l’invention de soi parmi et avec les autres.
(Texte: La Biennale de Lyon)

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