Forum Culturel Autrichien

Flora Miranda

Nothing Matters but the End of Matter

Dans le cadre de la Fashion Week Paris Haute Couture, la créatrice autrichienne Flora Miranda présentera sa nouvelle collection. L’invisible, le rien, l’air autour du corps conceptualisent l’espace des possibles pour le vêtement jusqu’à l’élément tangible le plus proche. De quelle matière ce corps-environnement est-il fait ? D’air, de gouttes d’eau, d’ondes radio, de rayons lumineux, d’ondes sonores : des forces physiques qui ne sont pas matériellement tangibles mais qui s’agrègent et s’homogénéisent sous des vibrations porteuses d’informations. Flora Miranda rend cette matière invisible - l’espace ambiant - portable pour le corps humain dans sa nouvelle collection. Nothing Matters but the End of Matter explore donc l’inter-espace. Ou quand « le vêtement est ce qui se trouve entre le corps et le monde » (Flora Miranda, Salzburger Nachrichten, 2016)

Pierre Weiss

Né en 1950 à Etterbeek, Belgique, a grandi à Vienne, vit et travaille à Paris.

L’œuvre multiforme de Pierre Weiss, qui comprend non seulement la peinture mais aussi la sculpture, la musique et le cinéma, est une Gesamtkunstwerk [œuvre d’art multiforme] qui donne un aperçu d’un univers qui tourne autour d’un fort sentiment d’emprisonnement. L’œuvre de Weiss tourne autour du thème de la libération de soi d’un présent limitatif, dans lequel l’entreprise artistique représente une opportunité de décrire le processus de désenchevêtrement d’un espace de confinement coercitif à un niveau intellectuel et abstrait.

L’exposition

En cosmologie, le monde parallèle est défini comme un univers possédant ses propres mesures d’espace et de temps. Si de tels mondes existaient, ils devraient logiquement être séparés du nôtre et régis par des lois différentes, renversant alors les principes fondamentaux que nous pensions absolus et immuables.

À partir d’oeuvres en cours d’acquisition ou entrées récemment dans les collections du musée, cette exposition est une série de présentations monographiques d’artistes dont les oeuvres frappent par leur singularité, constituant ainsi des univers autonomes. Bien que représentant chacun(e) un monde très personnel, les sept artistes rassemblé(e)s ici –

Pierre Weiss (1950 -)

Marie Bourget (1952-2016),

Helmut Federle (1944 -),

Hélène Garache (1928-2023),

Hubert Kiecol (1950 -),

Charlotte Rampling (1946 -),

et Anne-Marie Schneider (1962 -)

– ont en commun une exigence sans concession dans leur rapport au réel et à leur art, certain(e)s n’ont que rarement, voire jamais, été exposé(e)s.

Par leurs productions, ces artistes nous invitent à élargir nos habitudes de perception, généralement ancrées dans le monde visible, afin de nous transporter dans un univers parallèle, poétique et émotionnel. Pour ce faire, ils s’appuient sur différentes démarches : certains jouent sur la variété des formes et des signifiants aux multiples renversements ; d’autres élaborent des rituels précis, les faisant entrer en résonance avec des forces invisibles.

Commissariat : Julia Garimorth et Fanny Schulmann, assistées de Sylvie Moreau-Soteras

Marie Bourget : jusqu’au 10 septembre 2023
Helmut Federle : jusqu’au 17 septembre 2023
Hélène Garache : jusqu’au 26 février 2024
Hubert Kiecol : jusqu’au 26 février 2024
Charlotte Rampling : jusqu’au 10 septembre 2023
Anne-Marie Schneider : jusqu’au 17 septembre 2023
Pierre Weiss : jusqu’au 10 septembre 2023